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Infos pratiques

Quelques conseils ou informations partiques pour rendre votre randonnée la plus agréable possible:

 

Les types de balisages:

Les types de balisage

 

L'équipement du randonneur:

Il est important d'avoir un équipement spécifique à la marche. Il faut bien sûr être correctement chaussé, avoir des chaussures qui tiennent bien le pied, antidérapantes et si elles sont imperméables, c'est encore mieux.

Il faut tenir compte de la météo pour prévoir sa tenue vestimentaire, mais ayez toujours dans votre sac :

•  Un pull

•  Un coupe-vent

•  Une casquette ou un chapeau

•  De la crème solaire

•  Des lunettes de soleil

Il est important également de penser à emmener de la boisson (il faut boire régulièrement de petites quantités) et de quoi grignoter (barres énergétiques ou fruits secs) car un coup de barre est vite arrivé.

Enfin, une petite pharmacie contenant quelques pansements, un désinfectant avec deux trois compresses sera la bienvenue.

Ainsi équipé, les beaux chemins de France sont au bout de vos pieds !

 

Méfiez-vous des Tiques:

La tique fait partie des acariens . Elle vit dans les zones ombragées et fraîches (souvent dans les fougères et les sous bois). En hiver, elle hiberne. C'est donc de mars à octobre qu'il faut s'en méfier. Son évolution est dépendante d'un repas sanguin sur différents mammifères. C'est durant ce repas qu'elle transmet certaines maladies. Les deux les plus répandues sont :

la MET (méningo-encéphalite à tiques) et la maladie de Lyme.

La MET est d'origine virale et n'a pas de traitement spécifique, contrairement à la maladie de Lyme qui est d'origine bactérienne et se traite par antibiotique. Par contre, il existe un vaccin préventif contre la MET, alors que la maladie de Lyme n'en a pas.

Conseils:

Après une marche en forêt ou dans les herbes hautes, inspectez votre corps. La tique remonte souvent sous les aisselles, dans les plis des genoux, le pubis, le nombril, le cuir chevelu ou derrière les oreilles.

En cas de morsure, il faut extraire la tique en entier, le plus précocement possible, de préférence avec une pince spéciale tique . Une douche ou un bain ne suffisent pas à déloger l'insecte fixé.

Si votre chien vous accompagne, pensez à l'inspecter minutieusement également, car la tique l'aime énormément aussi.

Enfin, n'hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien ou à votre médecin !

 

Marchez heureux:

Pour marcher, il suffit de mettre un pied devant l'autre…et tout le reste suit. Nos pieds sont nos racines et une belle racine donne une belle plante.

Marcher en souplesse et joyeusement aide à masser tout son corps. Marcher au grand air avec des odeurs de campagne et le chant des oiseaux aident à être bien dans sa tête. Ne dit-on pas : « être bien dans ses baskets ». On met donc son corps en équilibre avec sa tête.

Alors adieu les soucis quotidiens, ne vous privez pas d'une telle liberté !

Et en chemin, n'oubliez pas de cultiver votre courtoisie : un sourire, un salut, et votre balade sera ensoleillée, ainsi que celle de ceux que vous croiserez !

 

Marcher en période froide:

Quand il fait froid, mieux vaut revêtir plusieurs épaisseurs pas trop serrées, les unes au-dessus des autres, plutôt qu'un seul gros pull over. En effet, les différentes couches d'air entre les vêtements emmagasinent beaucoup mieux la chaleur du corps. Et si vous avez trop chaud, vous pourrez toujours enlever une « pelure ».

 

Le Tétanos:

On se fait vacciner contre la grippe au début de l'hiver, mais on oublie trop souvent de vérifier sa protection vaccinale contre le tétanos. C'est pourtant une précaution élémentaire pour le randonneur qui peut s'écorcher sur les ronces ou tomber tout simplement.

Si vous êtes à jour de vos rappels antitétaniques, il vous suffira de désinfecter la plaie. Sinon, il vous faudra consulter un médecin pour recevoir une injection de gamma-globuline antitétanique.

Alors, comme dit le vieil adage : « mieux vaut prévenir que guérir ».

 

La charte du randonneur:

1. Respectons le tracé des sentiers, n'utilisons pas de raccourcis pour limiter le piétinement de la végétation et l'érosion (surtout sur les milieux sensibles : dunes, marais…).

 

2. Pensons aux autres, à la sérénité de la nature. Nous ne sommes pas les seuls à fréquenter les chemins.

 

3. Apprenons à connaître et à respecter la faune et la flore, surtout dans les espaces sensibles, nous comprendrons ainsi pourquoi il convient de les préserver.

 

4. Ne laissons ni trace de notre passage, ni déchets. Emportons-les jusqu'à la prochaine poubelle.

 

5. Ne faisons pas de feu dans la nature (forêts et zones broussailleuses).

 

6. Ne dégradons ni les cultures, ni les plantations et ne dérangeons pas les animaux domestiques ou troupeaux. N'oublions jamais de toujours refermer derrière nous clôtures et barrières.

 

7. Tenons les chiens en laisse, ils pourraient malencontreusement provoquer des dommages ou être victimes d'accidents.

 

8. Ne consommons pas l'eau des ruisseaux, sa limpidité apparente ne signifie pas forcément qu'elle est potable.

 

9. Renseignons nous en période de chasse auprès des communes. Certains itinéraires peuvent être dangereux.

 

10. Informons-nous des règlements d'accès aux réserves naturelles et aux parcs nationaux (les chiens, l'utilisation d'engins sonores et la cueillette des plantes peuvent, dans certains cas, être proscrits).

 

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10 bonnes raisons de bouger et marcher:

L'exercice physique est en fait plus qu'indispensable et peut nous éviter de nombreuses maladies.
Voyons tout cela en détail :

 

1. Bouger et marcher pour un dos en bonne santé
Vous souffrez du dos ? Surtout ne rester pas chez vous et vous disant : j'ai mal !
Marchez le plus possible ! Vous aurez finalement moins mal et éviterez des problèmes à répétition. Il est bien connu que
l'exercice renforce la musculature lombaire et abdominale et des muscles en bon état permettent de maintenir et de protéger le dos.
Quand vous marchez, il est très important de faire le balancier de bras pour faire bouger correctement vos muscles.

 

2. Bouger et marcher pour avoir des os solides
L'ostéoporose guette les personnes d'un certain âge.
L'exercice (gymnastique, marche, natation...) permet de réduire de moitié le risque de fracture du col de fémur. Il augmente en fait la densité de vos os.

 

3. Bouger et marcher pour prévenir le diabète
Une bonne alimentation équilibrée et 30 minutes de marche par jour diminue de moitié le risque de devenir diabétique.
Bouger permet de brûler du sucre et donc augmente l'efficacité de notre insuline naturelle. Si vous êtes diabétique, c'est bien sûr à suivre aussi.

 

4. Bouger et marcher pour faire baisser son taux de cholestérol
Savez-vous que l'activité physique fait baisser votre "mauvais" cholestérol et augmente parallèlement votre "bon" cholestérol ? Elle réduit aussi les triglycérides, graisses qui se déposent sur les artères. N'oubliez donc pas que l'exercice diminue fortement le risque d'ennuis cardio-vasculaires comme l'infarctus, l'angine de poitrine...

 

5. Bouger et marcher pour rester en forme le plus longtemps possible
L'exercice améliore le sommeil, aide à lutter contre l'excès de poids. On évitera cependant un effort trop important avant le soir avant de dormir. Plus vous bougerez et plus vous garderez une bonne forme !

 

6. Bouger et marcher pour avoir une bonne tension artérielle
Et oui, même une hypertension installée peut être diminuée grâce à l'activité physique.

 


7. Bouger et marcher pour préserver sa mémoire
On sait que pour garder une bonne mémoire, il faut entraîner son cerveau (lecture, écriture, dialogue...) mais l'activité physique fait travailler aussi le cerveau !
Donc, bougez, marchez et si possible tous les jours (1/2 heure suffit) !

 


8. Bouger et marcher pour diminuer l'asthme
Avoir de l'asthme ne doit pas empêcher de faire du sport. C'est même important d'en faire !
Pour l'asthme à l'effort (sifflements, essoufflement...), les exercices de respiration sont recommandés. Choisissez un sport qui vous convient comme la marche rapide, la natation, le vélo, le basket...

 

 

9. Bouger et marcher pour diminuer les risques de cancers
Selon une étude européenne, bouger et marcher (on ne parle pas de sport soutenu) diminue les risques de cancers ou de récidive ! Bouger stimule les défenses immunitaires.

 


10. Bouger et marcher pour lutter contre le problème de constipation
La sédentarité entraîne une certaine constipation. Le transit est plus lent...
L'exercice vous aidera à renforcer vos abdominaux et par la même occasion facilitera le transit en stimulant votre tube digestif. Qui dit exercices, dit transpiration ! Il faut donc boire de l'eau, c'est très important.
Vous souffrez de colopathie (ballonnements, douleurs abdominales...) ?
Bougez et marchez vous aidera à combattre le stress et réduira votre problème.

 

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Évaluation de l'effort en randonnée


Le terme de ''randonnée'' sert à qualifier des pratiques très variées, et cela par :

  • Leur durée
  • Le terrain de pratique, plus ou moins exigeant
  • Le rythme de marche

 

Ces trois facteurs feront, selon leur combinaison, varier le classement de la randonnée de ''simple promenade récréative'' à ''parcours sportif de haut niveau''.
La bonne préparation d'une sortie consiste donc, entre autres, à en évaluer le niveau d'effort exigé, à en informer les participants et veiller à ce qu'ils aient un équipement adapté.

La FFRP a mis au point un système de cotation des itinéraires qui servira à les évaluer en difficulté, en technicité et en (éventuelle) dangerosité, qui accompagnera toute publication fédérale d'itinéraire.
Vichy Rando vous aide à mieux apprécier la difficulté des parcours de randonnée classique ou de Rando Santé©. Dans ce but chaque parcours est analysé à l'avance par nos animateurs et le score obtenu est communiqué afin de servir de base d'estimation d'effort.

En indice IBP, nos parcours se répartissent approximativement ainsi :
• Rando Santé© : 15 à 25
• Rando 1/2 journée : 35 à 50
• Journée Rando : 60 à 100
• Marche Nordique 1h30 : 25 à 40

 

Tableau comparatif

La société espagnole IBP a mis au point un système d'évaluation de parcours à partir de l'analyse de la trace numérique (telle que l'on peut l'enregistrer pendant la rando avec un GPS ou la créer avant sur carte avec un logiciel de tracé).
D'abord destiné aux cyclistes, ce système de calcul a été décliné en une version adaptée à la randonnée pédestre et en une autre pour la course à pied.

Distances, dénivelées et pentes sont mesurées par segments découpés entre chaque changement de pente (ascendante ou descendante) et un algorythme en déduit la difficulté globale du parcours et l'exprime par un indice numérique.
Ce simple chiffre peut sembler une façon bien fruste d'évaluer la difficulté, ne tenant pas compte du rythme de marche ni du poids du randonneur ( = son propre poids corporel + celui de son équipement, dont son sac à dos), lesquelles sont propres à chacun. Mais c'est tout de même un indice intéressant pour évaluer rapidement un parcours, surtout si l'on a suffisamment d'expérience pour pouvoir le comparer avec ce que l'on a fait auparavant (ce qui ne s'acquérera que par l'usage).

Le tableau ci-dessous, publié dans son interface de calcul par IBP, permet de prendre en compte un facteur supplémentaire : l'état de forme du pratiquant, très lié à son niveau de préparation.

Tableau comparatif IBP index

Chacun devra estimer honnêtement son niveau de préparation (et donc son niveau de forme global) et évaluer quelle difficulté va représenter pour lui la randonnée prévue.
Pour cela il faut bien évidemment connaître l'indice IBP. Vichy Rando communique cet indice, soit parmi les informations publiées à l'avance, soit au départ de la randonnée, et chacun peut demander des précisions sur la nature du parcours.

Pour notre usage :
Le tableau ci-dessous, issu de l'expérience acquise par de nombreux parcours tracés par nos soins, puis estimés grâce à l'interface IBP et effectués en individuel ou en groupe, nous paraît d'une gradation plus réaliste et nous recommandons de s'y référer pour de premiers tests personnels d'évaluation.

Encore n'est-il, ici question que d'effort physique.
L'estimation de la difficulté réelle d'une randonnée doit prendre en compte la spécifité du terrain (nature des voies empruntées, présence ou non d'obstacles à franchir) et des conditions météorologiques (température de l'air, force du vent, pluviométrie).

Tableau comparatif IBP index, version Vichy Rando
 

... et les calories consommées ?

L'estimation du nombre de calories consommées par heure de pratique est variable suivant les sources d'information.
On retiendra une fourchette évaluative allant de 200 cal/heure à 400 cal/heure, suivant que l'on marche à un rythme "normal" (env. 4 km/heure) sur terrain plat ou à rythme rapide (de 5 à 6 km/heure) en terrain vallonné.

On devra toujours garder à l'esprit que la quantité d'effort nécessaire pour "brûler" des doses excessives de nourriture est si élevée que la randonnée n'est une solution que par une pratique réellement intensive. Dans tous les cas il est nettement préférable de maîtriser à la source (repas équilibrés, peu de consommation en-dehors des repas...) son équilibre calorique.